Les artefacts importés dans un contexte de carrières : La techno-économie des industries lithiques du Témiscouata (Québec) durant le Sylvicole et la période de Contact
DOI:
https://doi.org/10.2218/jls.v4i2.2543Palavras-chave:
technologie lithique; techno-économie; chaîne opératoire; matières premières exogènes; Québec; Premières Nations; préhistoire; archéologieResumo
Cet article présente les données relatives à la techno-économie de chasseurs-cueilleurs nomades du Témiscouata (Québec, Canada) durant les périodes du Sylvicole moyen tardif (1500-1000 AA), le Sylvicole supérieur (1000-450 AA) et la période de Contact (450-250 AA). Cette région, située dans l’extrémité nord du bassin versant du la rivière Saint-Jean (Maine, Nouveau-Brunswick, Québec), offre une importante source de matière première, le chert Touladi, qui a été fortement exploitée durant la préhistoire et même durant la période historique par les Premières Nations amérindiennes. Les chaînes opératoires lithiques de cinq sites archéologiques du Témiscouata ont été analysées via l’approche technologique afin d’en reconstituer les schèmes techno-économiques. D’abord réalisée sur la matière locale, l’analyse a ensuite porté son regard sur les matériaux exogènes afin de voir si la gestion des chaînes opératoire différait lorsque les groupes nomades étaient éloignés des carrières de chert Touladi. Les artefacts en matériaux allochtones, même s’ils comptent pour une part minime des assemblages lithiques, permettent d’entrevoir les stratégies adoptées préalablement à l’occupation du Témiscouata, dans un contexte de rareté en matières premières lithiques de bonne qualité.
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